Josef Albers, Homage to the Square, 19xx.
« On appelait mutation dans la musique ancienne généralement tous les passages d’un ordre ou d’un sujet de chant à un autre. Aristoxène définit la mutation comme une espèce de passion dans l’ordre de la mélodie ; […] Aristide Quintilien, une variation dans le système proposé. » Jean-Jacques Rousseau, Dictionnaire de musique, 1768.
Man Ray, Le Violon d’Ingres, 1924.
Ellswoth Kelly, Yellow Form II, 1964.
Julliard School New York, Notation 9 du 20/11/2014, sur Elliott Carter, Figment.
Peritia modulationis : « La musique est l’habileté à moduler. » Isidore de Séville.
Pythagore : L’univers chante. Il vibre tout entier et harmonieusement.
John Cage : photographie et partition.
John Cage écoute 4’33’’ en 1952. Le silence n’existe pas. « Un acte dont on ne prévoit pas l’issue. » Elle accueille le hasard et l’accident. Le tout peut arriver !
Contemple ces rythmes immuables et éternels. Tu peux les entendre ! Car ton âme humaine est issue de l’âme du monde. La musique te baigne soudain dans le courant d’un univers de vibrations, cet éternel flux des choses. Et puis, au travers d’étranges mutations intérieures, le pinceau intuitif et spontané saisit cette dynamique universelle…
Robert Motherwell, Black sounds, 1984.
Georg Friedrich Haendel, Messiah (partition), 1741.
Nuit d’opéra à Aix, festival 2017.