Planche n°3, 2017

Dessins, textes et collages sur vélin d’Arches 30 x 46 cm

Dialogue de deux mots > pertinente improbabilité.
Illusion peut-être, car ressemblances inobservées, absurdes, superficielles, voir dérives trompeuses.
Mais n’entrave pas « le libre vol de la pensée » disait Ludwig Wittgenstein !
Tout phénomène observable peut être rendu compréhensible, intelligible, par la saisie d’une dynamique élémentaire.
Création d’un laboratoire d’exploration pour filmer sous ma table de peinture ces forces à l’œuvre du « Comment les mots vivent dans l’esprit d’un peintre ? »

Laboratoire, 2016.

Nom du laboratoire : B.A-BA, pour étudier, dans l’écoulement des mots, au travers [de] ces formes archétypales, graphes élémentaires, un premier rudiment de lecture poétique du monde.
Explorer la « pensée en mouvement » et peut-être offrir une liberté au système hiérarchique du dictionnaire et [à] son squelette qui peut paraître parfois figé. Dessiner, peindre, c’est comprendre. La forme stable n’existe pas ! Je cherche un langage poétique en fouillant dans la morphogenèse, en quête d’une expression vitaliste. La vidéo amène à une lecture du temps, avec une chronologie du geste observable, vers la captation éphémère d’une énergie créatrice toujours en devenir. Comment faire rentrer du vivant dans le dictionnaire ? En créant par ces couples de mots des contaminations, des germinations possibles, [en] faisant un petit inventaire d’un ensemble de structures mouvantes, ordonnant ainsi certaines formes du réel dans une représentation suggestive abstraite.
Vers un monde flottant…