Planche n°4, 2017

Dessins, textes et collages sur vélin d’Arches 30 x 46 cm

Paul Klee, Death for the Idea, 1915.
Neurones du cervelet.
Planche de radiographies, famille des Cichlidés, Mémoires de la Société zoologique de France (J. Pellegrin), 1904.

Deux structures mobiles. Elles obéissent à des lois distinctes, mais pourtant les différentes voies parcourues se croisent et se fécondent dans l’entre-deux.
Avec – une énergie commune
– une dynamique de gestation
– un penchant transformiste.
Étudier le principe de ramification arborescente.
Étudier le principe de l’allégorie comme métaphore continuée.
Je découvre alors des créations continues qui génèrent et libèrent des forces par poussées qui agissent constamment…

Santiago Ramon, Cervelet d’un pigeon, 1899.
Utagawa Kuniyoshi, Keyamura Rokusuke sous les chutes du Hikosan Gogen, v. 1842.
Gyula Halasz, dit Brassaï, Corail, 1932-1933.
Hans Arp, Arbre, 1924.

Écouter Perpetuum mobile, l’œuvre pour orchestre écrite par Arvo Pärt en 1963 !
On trouve aussi cette énergie mystérieuse, cette force vitale en mouvement vibratoire constant chez Johann Sebastian Bach.
Ce couple nous parle d’un monde voué à la transformation, aux changements. Deux figures archétypales de l’imaginaire.
« Les changements servent-ils à quelque chose ? À rien, si ce n’est à [conserver] l’immuable. » Ludwig Hohl.

Giuseppe Penone, Cèdre de Versailles, 2013.

Soit un modèle magique de la nature naturante avec la révélation d’une forme qui génère, dans l’esprit de celui qui regarde l’œuvre, une énergie créatrice toujours renouvelée, en devenir perpétuel.