Planche n°5, 2017

Dessins, textes et collages sur vélin d’Arches 30 x 46 cm

Coup de foudre au-dessus de Boston.

Capter les fils de forces de la nature, de nos mémoires, de nos imaginaires…
« En ouvrant largement les yeux de l’esprit, en suivant la logique spéciale et si méconnue (sauf en art) des images, en connaissant ce qu’implique une vision, Michael Faraday comme Vinci aperçurent d’analogues liaisons, les fils des forces, les lignes de moindre résistance de l’imagination. » Paul Valéry, « Cahier de notes préliminaires » à l’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, 1894.
«  La forme ne doit jamais nulle part être considérée comme un achèvement, un résultat, une fin, mais comme une genèse, un devenir, un être ». Paul Klee, Histoire naturelle infinie.

Nils Udo, Sans titre (fissure dans une coulée de lave), 1990.
Christo, 1974.

Dans la pulsion vers la forme neuve, voir la force plastique de Nietzsche. Quand l’homme arrive à transformer son passé, à se développer hors de lui-même, à guérir et cicatriser des blessures pour refaire par lui-même des formes brisées. > Vers un mixte savoir + énergie !
« La forme fascine quand on n’a plus la force de comprendre la force en son dedans, c’est-à-dire de créer. » Jacques Derrida, 1967.
Ce couple bifide : état de tension permanent !

Photographie de paysage.
Eadweard Muybridge, The Cat in Motion, chronophotographie, 1878.