« En ouvrant largement les yeux de l’esprit, en suivant la logique spéciale et si méconnue (sauf en art) des images, en connaissant ce qu’implique une vision, Faraday comme Vinci aperçurent d’analogues liaisons, les fils des forces, les lignes de moindre résistance de l’imagination. » Paul Valéry, « Cahier de notes préliminaires » à l’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, 1894.
« Léonard, […], il perçoit en dessinant les forces formatives. » Paul Valéry, Cahiers, XI, p. 199.
La musique comme « suite indéfinie des transformations ». Paul Valéry, Cahiers, XIX, 183.
« Le caprice du vent change en deux ou trois minutes la face du champ de la mer. […] Les mutations rapides font penser à celles d’une âme très impressionnable. » Paul Valéry, Autres Rhumbs.
« Ces productions élémentaires, curieux dessins, arbres de Saturne, se forment d’abord autour d’un germe au noyau de la nature d’une sensation… Et cette arborescence progressive et successive, s’étend d’elle-même, se rencontre elle-même, s’oppose des rameaux, perd son fil, se méconnaît régulièrement comme suivant une loi. » Paul Valéry, Cahiers, Pléiade, II, p. 61