Les mots s’appellent et se répondent. Certains couples semblent naturels – tel celui de jouer et de joie –, d’autres paradoxaux, comme cette liberté associée au labyrinthe. Mais l’artiste sait que la vraie liberté ne s’obtient que par une recherche ardue, dans les sinuosités d’un labyrinthe dont les méandres, ici, se frôlent, ménageant d’étroits passages. Le labyrinthe libérateur de Fabienne Verdier est dansant, avec des lourdeurs massives, mais aussi des effilochements pour l’évasion.
Alain Rey