Pour Yves Bonnefoy, forme-force > « La tentation qui fait l’unité du monde. »
Walking Painting : sorte de figure, rhizome du réel, racine rampante, esquisse d’une pensée en mouvement qui peut paraître anarchique mais qui offre une profusion et distribution incessante d’événements.
« […] dont la genèse rythmique seule les fait formes. » Henri Maldiney, L’Art, l’éclair de l’être, Cerf, 1993.
J’essaie de répondre à cette idée impossible que la Grande Forme n’a pas de forme, elle a toutes les formes !
La forme est un composé intensif et fluctuant de rapport de forces, il n’y a donc rigoureusement que des forces, et les formes ne sont rien d’autre qu’un concept. Devenir des forces > Gilles Deleuze. Il dit que Paul Cézanne a œuvré par tous les moyens de la peinture à cette tâche de restitution de la sensation ! Il a cherché à « rendre visibles la force de plissement des montagnes, la force de germination de la pomme, la force thermique d’un paysage » (Francis Bacon. Logique de la sensation, La Différence, 1981).
« Léonard, […], il perçoit en dessinant les forces formatives. » Paul Valéry, Cahiers, XI, p. 199.