Musiques verticales, colonnes, troncs d’arbres, les piliers noirs, serrés, forment une forêt : celle, à la fois angoissante et sereine, qui conduit du jeu à la rencontre, à la coïncidence ou au risque ; finalement, au destin. Harmonie, c’est d’abord « assemblage », équilibre des parties: pas de vie, de société sans elle ; et non plus de musique, de poésie, d’art. L’harmonie défie et borne le hasard; le hasard travaille toute harmonie.
Alain Rey